lundi 22 juillet 2013

Attendre.... les vacances

La fin d'année est toujours un peu dure... mais cette année est particulièrement difficile, grosse fatigue, manque de motivation pour quasiment tout, chaleur assommante (moui, même si j'aime le soleil, je suis une fille de l'hiver, au delà de 30° ne me parlez plus, je suis absente, "j'éterne").
Alors j'attends impatiemment les vacances, le départ, le petit frisson d'aventures... découvrir de nouveaux horizons: un autre pays, les alpes juliennes, les rivages de l'adriatiques et les rives de la fameuse rivière Soča (le héro de l'Adieu aux Armes d’Hemingway se serait battu à cet endroit lors de la première guerre mondiale) et se reposer dans des horizons bretons plus connus.


 Vue de rivière Soca slovène de l'été Banque d'images - 13602944
Photos par anticipation, glanées sur internet, pour rêver et se motiver, tout ce que j'aime: des montagnes, de vertes pâtures et une rivière bleu turquoise (crédits 2ème photo: Giuseppe Anello

En attendant ces vacances, nous vadrouillons les week-ends, de ci de là, pour profiter du retour de la belle saison, des balades et baignades au bord des lacs auvergnats et savoyards, des festivals en tout genre, de la bourgogne si belle et si gourmande, des rencontres au détour d'un pré...

Week-end clunisois de l'abbaye au musée de l'école si spéciale à mes yeux

Mark Lanegan, un de mes favoris musicaux depuis longtemps... Mark, j'aime ta musique passionnément, même si ce concert n'a pas été à la hauteur de ta légende! tu aurais pu dire un tout petit peu plus que "Thank You"...
Mais je ne peux m'empêcher de t'écouter et de frissonner en entendant ta voix extraordinaire:

The Gravedigger's song



Je suis au niveau néant du tricot ou de la couture...
                                                donc que des projets entamés, rien à montrer...

Mais par contre, je lis, je lis (mais je chronique pas beaucoup (!))

Le dernier en date, tout frais, lu d'une traite dans le train (encore en retard) entre Paris et Clermont-Fd,
L'Office des Vivants de Claudie Gallay

Premier livre de Claudie Gallay, l’Office des vivants est un livre très brut, sec comme un uppercut.

Selon la quatrième de couverture : Dans une maison perdue en haut de la montagne habitent le Père, la Mère, Marc et Simone. Et puis Manue, l’inattendue tombée du ciel un nuit, belle et forte comme une étoile. Derrière le village des Cimes il y a une forêt, pleine d’arbres majestueux et effrayants, et il y a des loups. Le père travaille un peu, boit beaucoup, et cogne facilement ; les enfants poussent telle l’herbe folle. Marc dit que, quand il sera grand, il partira loin, et il amènera Manue avec lui.

Ayant beaucoup aimé Seule à Venise et les Déferlantes, j’ai voulu découvrir un autre roman de Claudie Gallay, le tout premier. Déjà est présent ce style quasiment unique, des phrases courtes et sèches, qui claquent et qui me plaisent particulièrement. Chez Claudie Gallay, pas de fioritures, tout est brut, comme l’histoire de cette famille, noire de crasse, de violence, de pauvreté.

Voici un petit extrait pour illustrer  le style de ce livre :
« Avant, on ne gardait pas les morts dans les caves. On les prenait et on les portait jusqu’au terre-plein à l’orée du bois. Pour les loups. C’était sans honte. On faisait ce qu’il fallait, la veillée, l’église, et puis, le lendemain, on les portait au bois. C’était une entente avec les loups.

Maintenant, on garde les morts dans les caves, les loups n’ont plus leur part et ils s’attaquent aux vivants. »

L'histoire de ce livre est, toutefois, tellement sombre, relatant une telle violence quotidienne, qu'il est difficile d'en parler et un peu douloureux à lire. J'ai eu un peu l'impression de transporter une histoire de Frison-Roche chez Zola....

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